SES CLASSES D'ENVIRONNEMENT
L’école ailleurs,
c’est classe…
Dans les années 50, lorsque naît le concept de classe
transplantée, la municipalité, déjà engagée dans une réelle politique de
l’enfance, est une des premières du département à y souscrire. L’Etat,
qui subventionnait encore les classes pour 4% en
1968, a
cessé aujourd’hui toute participation financière mettant en danger une expérience
irremplaçable. Désormais, seul l’engagement financier de la commune permet
de répondre aux désirs des enseignants qui acceptent de participer à cette
aventure pédagogique, pour le grand profit des enfants.
Signalons également que le terme « classe transplantée » est un
terme générique recouvrant plusieurs réalités. Seul point commun : la
classe est pour un temps court (1 à 3 semaines généralement) transportée
hors de l’école, et le séjour nécessite le logement des élèves hors de la
structure familiale. Une classe « transplantée » peut être indifféremment :
une classe de neige, une classe de nature, une classe rousse, etc. Il faut avoir
à l’esprit que les élèves vont « ailleurs » non
pour y passer des vacances avec leur enseignant ou pour y vivre comme en
centre de vacances, mais pour y travailler. Le travail consiste à exploiter les
découvertes pour enrichir les différentes matières étudiées telles que le
français, l’histoire, les sciences, les mathématiques,
la géographie. Bien
sûr, les locaux et les horaires changent. C’est une vie en commun plus
intense qui développe la sociabilité, une prise en charge de soi, l’esprit
de groupe par une meilleure connaissance de soi, des autres et de
l’environnement. C’est un enrichissement personnel et collectif irremplaçable.